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  Rapport du "Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie".

Il commence par rendre hommage à notre système de santé qu'il qualifie d' " un de nos biens communs les plus précieux " avant de le déclarer " en situation de grave péril ".

Ce péril serait visible dans le célèbre trou financier de la Sécu. Ce trou est analysé comme " structurel ", comme la conséquence de l'augmentation des dépenses de santé, elle-même liée à l'augmentation de l'espérance de vie. Ensuite les solutions proposées sont du même ordre que pour les retraites : diminution des prestations du régime obligatoire.

Si un tel plan était appliqué, il se traduirait par l'augmentation de la part des mutuelles et assurances privées au détriment de la sécurité sociale.

Cette " privatisation rampante " irait en renforcer une autre, celle du secteur hospitalier aggravée encore cette année par un budget qui prévoit -en arrondissant- un quart des dépenses d'investissement pour les hôpitaux publics, un autre quart pour les cliniques privées et la moitié restante étant destinée à la privatisation de certains secteurs hospitaliers.


De nombreux arguments ont été mis en avant pour condamner ces "solutions" et les analyses qui tentent de les justifier. Voici un rappel rapide de quelques arguments :

Le chômage de masse est la cause essentielle de la baisse des ressources de la sécurité sociale.

Les exonérations de charges imposées à la S.S. en faveur des " entreprises " ( selon, nous plutôt en faveur de leurs actionnaires) ne sont que partiellement compensées.

La baisse de la part des salaires dans le PIB ( environ 10% du PIB) s'est mécaniquement traduit par une baisse des recettes.

o La hausse des dépenses de santé des français est jugée systématiquement négative. En vertu de quel principe ?

o La hausse des dépenses n'est pas due aux coûts du secteur hospitalier mais principalement aux médicaments. Pourtant les efforts sur ce point sont dérisoires. Ne pas rembourser un médicament ne fait pas diminuer les dépenses globales de santé.

o etc.

 

Quant à nous, nous voulons insister sur le point suivant :

Les dépenses de santé française représentent 9,5% du PNB. Celles des USA atteignent 14,5%. Pourtant des millions d'habitants des Etats Unis n'ont aucune couverture sociale, l'espérance de vie y est plus faible qu'en France.

 

 



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