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Une simple constatation....

 

Vous le constatez comme nous, les journaux, la radio, la télévision sont envahis de publicité pour des compléments de retraites, privés ou mutualistes. Apres le vote de la réforme Fillon qui devait " sauver la retraite par répartition ", chacun est invité à faire ses comptes et à choisir un complément de retraite qui n'est qu'un autre nom pour des fonds de pension ou une retraite par capitalisation.

Ce qui s'est passé pour les retraites se prépare maintenant pour tout le secteur de la santé : la privatisation croissante des hôpitaux et de la branche Assurance Maladie de la Sécurité Sociale.

La méthode est la même : on part d'un constat présenté comme indiscutable pour en tirer la conclusion qu'il faut "sauver le système de protection sociale " et proposer des solutions qui, en réalité, participent à détruire ce système au profit de quelques entreprises privées. La seule innovation est que cette fois-ci, le gouvernement entend légiférer par ordonnance pour éviter un débat à l'assemblée nationale. 

Ce péril serait visible dans le célèbre trou financier de la Sécu. Ce trou est analysé comme " structurel ", comme la conséquence de l'augmentation des dépenses de santé, elle-même liée à l'augmentation de l'espérance de vie. Ensuite les solutions proposées sont du même ordre que pour les retraites : diminution des prestations du régime obligatoire.

Si un tel plan était appliqué, il se traduirait par l'augmentation de la part des mutuelles et assurances privées au détriment de la sécurité sociale.

Cette " privatisation rampante " irait en renforcer une autre, celle du secteur hospitalier aggravée encore cette année par un budget qui prévoit -en arrondissant- un quart des dépenses d'investissement pour les hôpitaux publics, un autre quart pour les cliniques privées et la moitié restante étant destinée à la privatisation de certains secteurs hospitaliers.

   

 



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